samedi 20 septembre 2014

La Mongolie, à la folie ou Welcome to the Far East.

Le titre est trompeur car nous vous avions laisser entre Irkoutsk et Ulan Ude dans le froid à vous glacer les c... euh les sangs. Arrivés à la gare de Ulan Ude une jeune femme nous a proposé son aide, nous avons poliment refusé parce qu'il y avait un plan, grand mal nous à pris car on a réussi à se paumer au milieu d'une cité de banlieue où une vieille femme nous a fait comprendre qu'il n'y avait jamais au grand jamais eu d’hôtel dans son quartier et que le city center c’était dans l'autre sens. Vu qu'elle avait dû assister à la naissance de
Nabuchodonosor nous avons suivi son conseil et ceux de beaucoup d'autre passant avant de trouver notre hôtel niché à environ 200 mètres de l'adresse indiquée.
Si vous découvrez ce message caché, alors vous avez découvert ce message caché.
Staline patatant Hitler. Plein de poésie.
Après avoir pu poser nos sacs nous sommes parti nous promener et en tendant l'oreille une douce mélopée parvenait à nous : un Riff de death metal ! Nous avons alors laissé nos oreilles nous guider vers la place Lénine (qui est la place principal de la ville) où se tenais une scène de tremplin pour les jeune rocker du coin. Malheureusement, le groupe qui nous avait interpelé avait fini de jouer à notre arrivée et après 20 minute d'attente le groupe suivant à commencé à émettre ce que j'appelle du heavy metal à gonzesse. Nous sommes allés nous coucher car le lendemain une longue journée nous attendait.. Et oui, il nous fallait trouver un lavomatique, ce qui n'est pas une chose simple dans un pays ou on ne parle pas la langue. Cela nous à prix 7 h et 3euros pour retrouver notre linge propre et sec. Cela nous a permis de passer l'après midi dans un "anti-café", un endroit avec une super connexion internet et du thé a volonté.
Sinon pour  résumer Ulan Ude, le seul fait remarquable c'est qu'il y a une statue de la tête de Lénine de 5 mètre de haut sur la place principale.
Nous décidons de quitter la Russie par le bus, effectivement en train on avance plus vite mais le passage au frontière prend 10h.alors que là en deux heures c'est bouclé.

C'est un peu comme si on disait, en France, on utilise des smartphones, mais bon sinon on aime toujours le camembert.
Ulan Bator, entre tradition et modernité
Nous arrivons à Ulan Bator, en Mongolie en soirée, à la descente du bus les rabatteurs d’hôtel et de tour operator nous harcèlent déjà, nous frayons notre chemin jusqu’à la gare pour utiliser le providentiel et gratuit réseau wifi de la ville pour réserver l’hôtel que nous nous étions choisis et que l'on a trouvé sans grande difficulté cette fois ci (je sais pas si c’était parce que c'était facile ou parce ce qu'on s'améliore).

Ici, nous avions une mission : faire nos visas pour la Chine. On avait lu plein de truc disant que c’était super compliqué, qu'il valait mieux passer par son agence de voyage ou son hostel. Mais nous on aime bien les défis. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à réserver des hôtels pour 30 jours à Pékin, avant de résilier aussi sec, juste pour avoir le récépissé, que avons cherché les fameux "air market" de Ulan Bator, agences de voyages dans lesquelles on peut demander une confirmation de réservation de billet d'avion, sans pour autant dépenser le moindre centime (mais pourquoi les agences font-elle ça, sans aucun bénéfice, nous ne le saurons jamais), et que nous avons imprimé une palanquée de paperasse sur l’imprimante à l'accueil de notre hostel à 23h34 environ.

Aux aurores le lendemain matin, nous nous tirâmes de notre couchette, et nous nous trainâmes, les yeux gonflés de sommeil jusque l'ambassade de Chine devant laquelle nous nous rendîmes compte - ô cruel destin - que nous n'avions pas changé d'heure et qu'il était en réalité 7h30 du matin, le dur labeur des fonctionnaires chinois ne devant commencer que deux heures plus tard. A toute chose, malheur fût bon, puisque déjà, devant les locaux de l'Empire du milieu, s'accumulaient moult badauds et autres zigotos qui, globalement, désiraient la même chose que nous. Jouant de nos haches pour nous frayer un chemin, nous finîmes tout de même par atteindre le comptoir aux alentours de 11h où, exténués par la tâche, c'est dans un râle que nous déposâmes notre petit tas de papiers devant la préposée médusée de notre puissance mystique (elle trouvait bizarre qu'on puisse avoir de l'argent sans avoir d'emploi).
Nous avons donc pu nous préparer pour notre escapade, et dégotter dans des friperies, marchés de rues et autres échoppes quelques vêtements chauds afin de ne point périr durant les froides journées qui nous attendaient.

Notez le regard sanguinaire de la bête.
Ensuite on a dormi, et puis on est monté dans la voiture (un fabuleux van Was de 70 ans) de Bimba, notre chauffeur, en compagnie de Claudia, une voyageuse de 59 ans recrutée au dernier moment. Après une longue route cahotante (le mot route, en Mongolie, s'apparente plus à un concept qu'à une réalité physique, une flaque de boue peut donc être tout à fait qualifiée de route s'il est nécessaire de la traverser pour atteindre sa destination), nous avons rejoint le parc national de Terelj, où m'attendait ma première épreuve initiatique : la cavalcade mongole à dos de cheval. Bravant la peur et le danger, je grimpais sur le dos de la bête sauvage aux yeux fous, où fièrement, selon la tradition séculaire, j'imposais ma volonté à l'animal sanguinaire, le forçant contre sa volonté pourtant de fer à avancer, puis même carrément (soyons fous) à trotter dans les steppes. Après une heure de ce traitement éprouvant, j'offris à l'animal exténué qui était désormais mon destrier un repos bien mérité, tout en allant moi-même me retirer dans la Yourte ou nous devions tous trois passer la nuit (les deux autres protagoniste étant alors Nausicaa et Claudia, les chevaux, eux, ont dormi dehors).

Turtle Rock, on en parle pas dans le texte mais c'etait fort beau
Quant on rentre dans une yourte, le tout premier sentiment qui nous viens à l'esprit est "putain, on se les pèle !" . Du coup, un monsieur Nomade (oui malheureusement je n'est pas retenu leurs noms car ils sont imprononçables pour mes pauvres corde vocale) vient avec un chalumeau et bourrine le bois du poêle avec, et d'un instant à l'autre l'envie de se mettre en string deviens prédominantes, mais il faut bien se garder de céder à cette tentation car maintenir un feu toute une nuit n'est pas une science exacte.
Le deuxième jour nous avons roulé longtemps, c'est pas que c'était loin mais en Mongolie la vitesse est limitée à 50 sur route bétonnée, et là ben c’était pas bétonné donc nous roulions à l'allure faramineuse de 35 km/h. Vers 17h nous apercevons au loin de gigantesques dunes de sable, le Hugnu Khan national park aka mini Gobi s'etendait devant nous. Soit une surface d'environ 1 hectare au millieu de la verdoyante plaine.
"un humain n'a rien à foutre sur le dos d'un tel animal"
Sur place, nous avons été accueilli chaleureusement par des très mignonne et morveuse petites filles. Après avoir visité notre très jolie yourte, nous avons été invités, désert oblige, à monter sur des chameaux. Et à mon humble avis un humain n'a rien à foutre sur le dos d'un tel animal, en effet, y a rien sur l'anatomie du bestiau qui te permet de lui mettre un licol, alors ils se retrouvent avec des piercing disgracieux au nez. Sinon le mini désert était fort joli.
Après une nuit de sommeil bien merité nous quittons cette adorable famille avec qui nous avions partager se qu'on pouvait malgrès la barière de la langue.
Parce que franchement, avec un peu de vinaigrette, c'était délicieux.
Qu'on ne vienne plus dire que nous n'aimons pas les enfants
Encore de nombreux kilomètre parcourus, entre les troupeau de bêtes qui traversent impunément la "chaussée", le vol des aigles qui profitent de l'aspiration de la voiture pour s'envoler et les petites souris qui se cachent malicieusement dans leurs terriers Pour arriver dans la vallée de l'Orkhon et ses magnifique chutes d'eau. Nous avons dormi dans un camps de yourtes pour touristes sauf que, faute de place et après négociations acharnées de notre guide, nous avons pris place dans  celles des propriétaires des lieux. Du coup nous avons bien fêté ça et avons partagé quelque mots avec des voyageuses flamandes qui n'étaient pas mollissantes grâce aux temperatures hivernales. De son coté Bimba, à retrouvé ses amis chauffeurs de Was ancestraux, et de quoi parlent des chauffeurs qui se retrouvent autour de leurs belles mécaniques ? Et toi , t'as fait quoi avec l'alternateur ? ah cool! moi j'ai encore des problème de carbu. et les galipeurs? ben c'est toujours pas garanti !
Dans la vallée, Oh-oh, la vallée, lalillala
Les chutes de Orkhon, dans la vallée de Dana Orkhon

Au quatrième jour de notre périple nous avons visité le magnifique monastère bouddhiste de Karakorum mais décidément je comprends rien à cette religion. En fin de journée nous nous somme retrouvés au bord d'un petit lac tout moche et bien nommé Ugli lake (les pratiquant de la langue de Johnny Rotten comprendront), car il est entouré de détritus en tout genre. C'est un peu triste, que nous avons rejoint notre nouvelle yourte dans une guest house avec les toilettes les plus dangereuse du monde (5 mètre de profondeur où tu ne préfères pas tomber).
On dirait le nom d'un camp romain dans Asterix.
Karakorum

Au dernier jour de cette folle aventure nous avons pu admirer des chevaux sauvages Prevalsky (des chevaux ultra spéciaux parce qu'ils ont un chromosome en plus et qu'il en reste que 300 dans la nature) au sein du park national Hutsai.
Au bout de ces 5 jours sans douche nous sommes heureux de rentrer à l'hotel pour prendre une douche chaude et dormir. Il ne nous reste qu'à aller chercher nos passeports à l’ambassade chinoise le lendemain.


Nausicaa au cœur de la Yourte
Pour quitter Ulan Bator on avait deux solutions soit prendre le trans mongolien mais c'etait pas drôle et cher, ou prendre un billet de train nous emmenant à la frontière, la traverser en jeep avec un chauffeur et finir le trajet jusqu’à Pékin en bus couchette. C'est plus économique et ça a l'air trop fun.

Petites info en vrac : en chine pas de Google, ni de Facebook donc ne vous inquiétez pas si on donne pas trop de nouvelles (si vous êtes trop inquiet on est sur skype sur "noise ik"). une dédicace spéciale à Nicolas Lahaie si tu passe en mongolie un jour le meilleur rapport qualité prix pour la bière c'est la Tiger ou la Atlan Gobi. J'ai perdu 10 kg depuis qu'on est parti. Pour retourner au Hellfest il faudra s'arracher un bras et un oeil du coup on va préférer garder notre anatomie. On déteste Nicky Minaj mais on à bien aimer le dernier joueur du grenier et le dernier point culture.

En bonus:

Ce cul qui téléphone dans les toilettes d'un temple...


...et ce Yak médusé


Toutes les photos sont visibles sur notre album, il vous suffit juste de CLIQUER SUR CES MOTS EN CAPITALES

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