lundi 4 août 2014

La remontée de l'Europe de l'est vers les prés à veaux allemands.

La Slovaquie, c'est Folie


Après un périple en car d'un peu plus de 22 heures qui nous a permis de regarder la quasi-intégralité de la dernière saison de Game Of Thrones (mais aussi un peu le paysage), nous arrivâmes enfin à Bratislava au petit matin, le dos en compote (surtout le mien).
Ayant arrêté momentanément les demandes couchsurfing en période estivale, qui demandent trop d'efforts pour peu de résultats, nous résolvons donc nos problèmes de logement par la méthode hollywoodienne : avec de l'argent.

C'est donc en auberge de jeunesse que nous avons passé nos deux nuits slovaques. Parmi les choses qui manquent quand on est en voyage, il y a la possibilité de véritablement cuisiner. Nous en avons donc profité pour se mitonner une ratatouille tunée à la charcuterie de l'est.  
Nous étions entourés de pas-si-jeunes gens tous coincés la tête dans leur téléphones portables et pas très communicatifs. Nausicaa fut outrée de les voir refuser de la nourriture préparée par nos soin.On s'en fout, la ratatouille était délicieuse.

Bratislava, la vue du Chateau

Après deux jours de visite de château, de nombreuses déambulations (c'est tout petit, Bratislava), et quelques bières pas chères, nous repartîmes en stop. Du moins nous le pensions. Après 4 ou 5 heures le pouce levé où le seul mec à s’arrêter fût un type glauque insistant pour nous vendre un set de 4 couteau et un épluche-légume pour 20 euros (notez bien le prix, c'est important), nous avons décidé de repartir une fois de plus en car jusqu'en Pologne (méthode hollywoodienne encore).

La Pologne, ça Cogne


Vieille ville de Wroclaw
Après une très courte nuit dans le car, nous débarquons à Katowice, dons nous ne verrons que la gare routière, la banque (où après avoir retiré quelques zlotys, on peut dire que j'ai des sous comme un polonais), et pour finir, le seul café ouvert à 7 heures du matin, puisque nous repartons en stop pour Wroclaw (prononcer Vrossoif ou un truc dans le genre). Contrairement à la veille, nous n'avons eu aucun problème à nous déplacer en levant notre pouce, le temps moyen d'attente n'ayant jamais dépassé 5 minutes.

L'un des moult nains qui parsèment la ville
Wroclaw est une ville formidable. Ça parait con à dire, comme ça, mais on a vraiment passé des moments inoubliables. Les vratislaviens (toi aussi, apprends un mot aujourd'hui) sont des gens sympa et facile d'accès, curieux quelle que soit la classe sociale. La ville est remplie de nains de 20 cm de haut environ cachés dans ses recoins -ce qui constitue une quête de choix, la bière et la nourriture est si peu chère qu'on se sent un peu honteux de faire du dumping social. Et c'est de toute beauté, aussi, avec les nombreuses statues plus au moins dingues qui parsèment la ville.

C'est le coeur un peu gros que nous sommes repartis, toujours en stop, vers Berlin cette fois-ci.

Berlin, c'est Malin


C'est aux alentours de 22 heures que nous avons rejoint la capitale allemande, emmenés dans la roulotte en bois conduite par un charpentier qui l'avait construite lui-même et qui s'appelait... Andy. Nous avions alors pour mission principale de manger un curry-wurst, puis de dégotter un hotel. Après avoir difficilement trouvé un réseau Wifi (alors qu'il y en avait dans tous les bars et même sur les banc publics en Slovaquie). Nous avons finalement pu réserver une nuit en 4 étoiles pour 28 euros, pour laquelle nous avons en plus été surclassés suite à une erreur de réservation. A nous bain, matelas moelleux, et petit déjeuner ultra copieux (qui aurait dû nous être facturés).
Nous nous sommes baladés dans la ville, avant de rejoindre notre amie Anastasia et sa sœur Fedora (que nous remercions de supporter notre chat) le lendemain, avec qui nous avons partagé un barbecue végétarien dans un parc Berlinois, et qui nous a hébergé dans l'appartement ou elle vient juste de s'installer.

Vous vous souvenez du set de couteaux slovaques (avec l'épluche-légume)? Et bien nous l'avons retrouvé à ici à 10 €. et bien nous ne l'avons tout de même pas acheté. Nous ne devons pas être très bons pour flairer les bonnes affaires.

Noise et le mur de Berlin
Le moment de repartir vers le festival de Wacken au Nord de Hambourg étant déjà arrivé, c'est presque trop confiants que nous repartîmes en stop vers 16h, alors que des nuages menaçants s'ammoncelaient dans le ciel, l'air mi-figue, mi-raisin.

Quel suspense, me direz-vous. Mais ceci est une autre histoire qui vous sera contée une autre fois.

Et en bonus... un vélo emballé.